Les signes d'un état de stress post-traumatique se répartissent en:
Symptômes de reviviscence : cauchemars, flashbacks, pensées et souvenirs douloureux qui provoquent des sentiments de détresse psychique aiguë avec ou sans réaction physique (tremblements, agitation, essoufflement…), avec surtout le sentiment de ‘’revivre’’ littéralement le traumatisme.
Symptômes d’évitement : chaque situation susceptible de rappeler l'événement est soigneusement évitée, limitant parfois de façon drastique la vie de l’individu (par exemple, incapacité de s’asseoir dans un café, de prendre le métro ou d’aller au cinéma sans se sentir littéralement en danger de mort chez un témoin d’attentat.)
Symptômes d’hyper-réveil ou d’hypervigilance : difficultés à s’endormir ou réveils spontanés, sursaut au moindre bruit, sensation d’être ‘’aux aguets’’, sur le qui-vive...
- Symptômes d’altération de l’humeur et de l’activité cognitive : peur, colère, désintérêt pour les activités habituelles ou pour les proches, auto-blâmes, culpabilité, honte…
Au niveau neurologique :
Des recherches récentes ont montré une différence fondamentale au niveau des cellules du cerveau entre un souvenir ordinaire et un souvenir traumatisant. En résumé, lors d’un événement traumatisant, il y a une production supplémentaire d’hormones par rapport à un événement simplement désagréable. La partie du cerveau chargée de réguler cet afflux supplémentaire est alors littéralement submergée et incapable de faire son travail. C’est comme si la partie du cerveau chargée des émotions (l'amygdale) mémorisait de manière exagérée le souvenir, tandis que celles qui analysent le contexte et la compréhension de l’évènement (essentiellement le cortex préfrontal) les gardaient en mémoire. Il y a ‘’consolidation’’ du souvenir qui ne peut plus s’effacer et réapparait, avec son cortège d’émotions, à la moindre sollicitation émotionnelle ou intellectuelle.
Les traitements :
- Thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles, de groupe ou psychothérapies
- Médicaments, essentiellement antidépresseurs (prescrits par un médecin ou un psychiatre)
- Méthodes psycho-corporelles (qui permettent de libérer la charge émotionnelle restée bloquée)
EMDR (Eye Mouvement Desensitization Reprocessing)
Si un travail en EMDR me semble nécessaire, et n'étant pas formée à cette thérapie par mouvements oculaires qui nécessite une expertise particulière, il m'arrive de travailler en partenariat avec une autre thérapeute formée à ce type de techniques: Thérapie Frequentielle (neurofeedback-essonne.fr)