J'ai été formée à l’Institut de Formation en Thérapie Douce Véronique Cézard (rebaptisé Genomm (genomm.com), et je suis référencée sur le site de la Fédération Française De Psychogénéalogie (federation-psychogenealogie.com)

Je suis souvent amenée à utiliser mes outils de psychogénéalogiste en séance, combinés à un travail sur l’histoire personnelle de mon client.

La psychogénéalogie est une pratique clinique créée et développée dans les années 1970 par la psychologue Anne Ancelin Schutzenberger, et qui concerne la famille, les traumatismes, les mémoires et leurs répercussions sur la descendance.

En effet, les événements douloureux, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d'un individu conditionnent ses faiblesses, ses troubles psychologiques, ses maladies...   
Nous portons des valises qui ne nous appartiennent pas !

Heureusement, il est possible de prendre du recul et de s'en défaire ! Et d'ainsi reprogrammer sa vie et se libérer des poids familiaux!

Le travail en psychogénéalogie permet de réaliser que chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, que l'histoire de nos aïeux ne nous appartient pas, et que chacun a le droit de créer sa propre vie comme il l'entend. Il ne s'agit pas d'abandonner sa famille, mais de se défaire des loyautés qui nous enferme. On ne lutte plus contre un système, on construit son propre système de façon équilibrée.

La psychogénéalogie est une therapie brève, qui s'appuie entre autres sur l'épigénétique et les neurosciences, et qui utilise des actes symboliques forts et répétés pour déprogrammer et reprogrammer le cerveau et enregistrer de nouvelles données.   
 

PSYCHOGÉNÉALOGIE ET SCIENCES

Qu'est-ce que l'épigénétique ?   
Il s'agit d'une branche de la biochimie du développement, qui étudie l'influence de l'environnement sur l'expression des gènes.   

Chacune de nos cellules renferme dans son noyau, sous la forme de deux molécules d'ADN, l'ensemble de notre patrimoine génétique. Nous savons donc, grâce à la génétique, que les caractères génétiques se transmettent de génération en génération, par le biais des molécules d'ADN contenus dans le noyau des cellules.   

Dans les années 1940, des généticiens anglais démontrent que certains caractères acquis d'une personne pouvaient aussi être transmis à sa descendance. Par exemple, si une personne vit un stress, un traumatisme, cela va laisser une sorte de cicatrice sur le génome, et cette cicatrice peut être transmise de génération en génération.   

Par conséquent, les descendants de cette personne peuvent exprimer certaines caractéristiques émotionnelles identiques à leur ancêtre, sans n'avoir jamais vécu ce traumatisme.   

D'ailleurs, Anne Ancelin Schutzenberger, qui a élaboré les principes de la psychogénéalogie, avait observé que des descendants des populations ayant vécu la famine et la privation d'habitat, ressentaient la peur de manquer de nourriture ou de ne pas avoir de toit. Elle avait alors formulé l'hypothèse que l'on peut porter des répercutions des traumatismes que l'on n'a pas vécus soi-même.   

Ces observations ont été renforcées par les études biochimiques, par l'épigénétique : les stress, les traumatismes, etc… peuvent laisser des traces sur le génome et le modifier. Ces modifications du génome seront ensuite transmises à la descendance, sur parfois quatre générations !   

C'est pourquoi certaines personnes pourront parfois exprimer des peurs, des colères… qui ne leur appartiennent pas. Les émotions associées aux traumatismes non résolus circulent de génération en génération.   
Pour mieux comprendre nos blocages, notre mal-être, il est parfois nécessaire d'aller chercher une explication dans notre arbre généalogique.


Qu'est-ce que les neurosciences ?

Les neurosciences étudient le développement, la structure et le fonctionnement des neurones et du système nerveux.   

Grâce à elles, nous savons que dans notre cerveau, naissent et s'inscrivent des chemins neuronaux : nos expériences, nos pensées, nos actions, notre histoire créent des connexions neuronales, qui suivent des sillons neuronaux en reliant différentes zones du cerveau. Plus nous vivons une expérience similaire, plus nous avons une même pensée, plus ces connexions se font facilement et ces chemins neuronaux sont faciles à emprunter.   

Que ces chemins neuronaux soient construits par notre expérience, ou transmis en partie par nos ancêtres, ils déterminent notre fonctionnement. Et parfois nos dysfonctionnements… Certains chemins neuronaux deviennent de vraies autoroutes !   

Ainsi, une mauvaise expérience vécue et répétée peut-être inscrite en nous, et être considérée comme une normalité. De même, si un traumatisme, vécu par l'un de nos ancêtres a créé un chemin neuronal qui est devenu une autoroute chez lui, il peut nous être transmis et être considéré comme une normalité.   

Grâce à la plasticité de notre cerveau, la psychogénéalogie permet de déprogrammer ces chemins neuronaux toxiques, et de reprogrammer de nouveaux chemins positifs.