Les phobies sont des motifs très courants de consultation en psychologie.
En France, on estime qu'environ 6 % de la population en souffre.
Une phobie est une peur intense et disproportionnée face à une situation ou un objet donné. Contrairement à la peur qui est utile puisqu’elle nous alerte sur un danger imminent et nous permet de nous en protéger, la phobie est irrationnelle. La personne qui en souffre reconnaît d’ailleurs que sa peur est injustifiée.
La phobie se manifeste par de l’anxiété (palpitations, tremblements, transpiration excessive…) qui peut aboutir à une véritable crise de panique. Dans ce dernier cas, les sensations sont plus intenses et s’accompagnent de sentiments tels que la peur de perdre le contrôle, de mourir, de devenir fou… Chez certains, le simple fait de d’imaginer l’objet de leur phobie provoque de l’anxiété.
Peu à peu, la personne phobique va être tentée d’organiser sa vie de façon à éviter à tout prix de se trouver dans la situation qui la terrorise. Dans certains cas, cet évitement la met face à des difficultés supplémentaires. Par exemple, si elle souffre de phobie sociale, elle va réduire certaines de ses relations interpersonnelles ce qui va générer des difficultés professionnelles. Ce sont souvent les répercussions de la phobie qui motivent enfin à consulter un psychologue.
De nombreuses phobies ont été répertoriées : agoraphobie, phobie scolaire, phobie des insectes, phobie de l’avion, claustrophobie, phobie liée aux actes médicaux (piqûre, phobie dentaire…), etc. Mais quelle que soit sa nature, une phobie serait la manifestation d’une angoisse intérieure, qui n'a souvent en apparence rien à voir avec l'objet sur lequel se pose la phobie.
Heureusement, les phobies sont aujourd’hui très bien prises en charge par les thérapeutes. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ont prouvé leur efficacité, d’autres techniques leur sont parfois associées (EMDR, hypnose, relaxation, etc).
Je peux vous accompagner grâce aux TCC, combinées à un travail sur votre histoire personnelle, afin d'identifier l'origine de la phobie, ce qui conduit à un meilleur résultat.
N'ayant pas de diplôme en EMDR, qui nécessite une formation à part entière, et si je pense que ce type de technique peut compléter la thérapie, je travaille alors en partenariat avec une praticienne formée à ces pratiques: Thérapie Frequentielle (neurofeedback-essonne.fr)